Alors, cette rentrée?
Première de semaine de passée! J'ai retrouvé mon collège, ma classe, mes élèves (9 anciens et 1 petit nouveau).
Même si l'on souhaite y aller "piano, piano", nos obligations nous rattrapent inévitablement: des réunions, des intégrations à mettre en place, des professeurs volontaires à trouver pour accueillir mes élèves, 11 emplois du temps à créer dans lesquels il va falloir caser les cours d'intégration, les cours avec moi et les actes thérapeutiques (avec l'orthophoniste, l'ergothérapeute, la psychomotricienne, etc...).
C'est la réalité de l'Unité Locale d'Inclusion Scolaire (ULIS en collège, CLIS en primaire),
mais c'est sans compter sur le fait que cette année sera la dernière pour 6 de mes élèves.
Il va y avoir beaucoup de rendez-vous avec les parents, beaucoup de réunions, beaucoup de discussions pour trouver la meilleure orientation possible pour ces élèves. Nous sommes pas toujours d'accord avec les parents sur ce qui est le meilleur: nous cherchons tous le bien-être de ces jeunes mais l'acceptation du degré de handicap est toujours difficile. Comme pour une orientation "ordinaire", il y a des voies plus prisées que d'autres et dans notre cas les élus sont peu nombreux. Pour les parents, c'est un renoncement de plus et un deuil qui s'ajoute à ceux, déjà nombreux, qu'ils ont fait. Il leur faut avoir l'humilité d'admettre que leur enfant trouvera son bonheur dans une "petite voie" et ce n'est pas facile pour tous.
Au vu de ce que j'écris, je pense très fort: "Mon Dieu!!! Que la force soit avec moi!"